A-Dieu, Michel

 Nous venons de perdre un grand ami, un être remarquable. Le Père Michel REMAUD nous a quittés le jour de la Pentecôte, dimanche 23 mai 2021.

Son décès a fait l’objet de beaucoup de publications déjà, notamment sur le site de l’AJCF (Amitié Judéo-Chrétienne de France) : Vous pouvez en prendre connaissance ici.

Voici l’hommage que lui rend Maddy VERDON, Présidente du groupe nantais de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France.

« Cher Michel,

Je n’ai pas envie de faire votre éloge…D’autre vont le faire mieux que moi. Je veux simplement vous dire quelques mots de l’amitié que j’ai pour vous.

Vous avez été pour moi une rencontre qui a marqué mon existence, non seulement par la richesse de l’échange mais aussi par la personnalité si attachante qui était la vôtre. Aviez-vous conscience de cela ? Je ne le crois pas car votre modestie ne vous le permettait pas. Vous paraissiez un peu rude et pourtant vous saviez être si délicat, discret, trop peut-être mais en même temps rieur et plein d’humour.

C’est tout cela que je garde de vous cher Michel. Vous avez eu la gentillesse et la patience de répondre à mes questionnements qui sont devenus autant d’émissions sur Radio Fidélité, la radio chrétienne de Loire Atlantique. Merci pour tout Michel, merci pour notre dernière rencontre, il y a moins de deux mois, à propos de la ligature d’Isaac dans la liturgie pascale.

Je voudrais simplement citer une phrase prononcée par le Grand Rabbin René-Samuel Sirat, en 2010, le jour où vous avez reçu le Prix de l’AJCF, prix remis chaque année à un Grand Témoin du dialogue entre Juifs et Chrétiens. Voici ce que le Grand Rabbin a dit ce jour-là en vous rendant hommage « Est-il une œuvre de Justice supérieure au partage avec autrui de la connaissance de la Parole de D.ieu qui prend source à Jérusalem ? » Ceci est exactement, selon moi, la phrase qui résume le mieux toute votre œuvre : partager avec le chrétien la richesse de l’interprétation juive de l’Ecriture. Boire à la source…

Vous rencontrer me grandissait, me faisait exister à moi-même Tous, nous avons perdu un ami très cher. Nous ressentons déjà le vide de votre absence.

Mais l’espérance est là, à nos côtés, vos ouvrages aussi. Vous Michel, vous voici dans la lumière de Dieu, sous le regard de ce Dieu auquel vous avez tout donné. Nous gardons votre souvenir qui demeurera parmi nous.

Vous avez quitté ce monde le jour du don de l’Esprit Saint. Qu’il nous inspire afin de continuer votre œuvre de dialogue et d’amitié entre frères juifs et chrétiens, au sein de nos rencontres, chacun à notre manière, selon ce que nous sommes, selon ce qui fait notre richesse…

A Dieu Michel »

Maddy Verdon, Présidente du groupe nantais d’Amitié Judéo-Chrétienne de France

En reconnaissance pour tout ce que nous avons reçu de Michel REMAUD nous vous proposons d’écouter une émission de radio où Michel nous parlait du fondateur de sa congrégation, le Père Louis-Marie Baudoin. C’était en février 2019, dans le cadre de l’émission « Juifs & Chrétiens en dialogue« , diffusée sur Radio-Fidélité, qui nous autorise à vous la transmettre aujourd’hui.

http://radiofidelite.com/wp-content/uploads/2019/02/Louis-Marie-Baudouin.mp3

Mais il serait vraiment dommage de ne pas prendre connaissance du magnifique hommage que lui rend le Père Jean Massonnet, de l’AJCF Lyon :

« Michel Remaud : Une belle plume s’est envolée…

.. mais elle a laissé des traces. Michel Remaud nous a quittés, sans bruit, à l’hôpital, un jour de Pentecôte, ce 23 mai 2021. Mais aussitôt la nouvelle s’est répandue parmi ceux qui, nombreux, ont profité de ses enseignements et ont apprécié ses écrits. Car Michel nous laisse un message qui demeure vivant parmi nous…

Cliquez pour lire l’hommage de son ami et presque jumeau Jean Massonnet

et n’hésitez pas à cliquer aussi sur les liens qui vous sont proposés.

A-Dieu, Michel. A se revoir !

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N’oubliez pas : demain soir conférence de J. Ricot, par Zoom

«  Qui sauver ? L’homme ou le chien ? « 

Le titre est provocateur à souhait, non ? Raison de plus pour en savoir davantage !

avec

  Jacques Ricot 

Philosophe
Chercheur associé
au département de philosophie de l’université de Nantes

 Il nous présentera son tout récent ouvrage

«  Qui sauver ? L’homme ou le chien ? « 

Toujours en lien avec la thématique de notre année centrée sur
« Création et Ecologie »,
Jacques Ricot va nous donner l’occasion de nous interroger cette fois,
sur le statut à accorder aux animaux au sein du vivant.
Après avoir fait un état des lieux des diverses réflexions actuelles sur le sujet, il ouvrira notre réflexion à la question suivante :
 L’homme est-il un animal comme les autres ?
En quoi est-il différent ?
Dans son ouvrage, Jacques Ricot « …offre au lecteur un bien des plus rares : le moyen de se forger son propre jugement loin des excès manichéens »

 Cette réunion zoom aura lieu

le jeudi 20 mai à 20h00

Pour participer à la réunion Zoom

vous pouvez vous renseigner au numéro 0670421719

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Que fête-t-on ce soir ? Chavouot – Pentecôte

Une fois de plus Chavouot et Pentecôte se suivent à quelques jours près.

Chavouot, c’est ce soir 16  mai  2021 jusqu’au 18 mai

Et le dimanche de Pentecôte pour les chrétiens, c’est dimanche 23 mai 2021.

Pentecôte ? Chavouot ? N’y a-t-il pas un lien entre ces deux fêtes ?

Les Actes des Apôtres nous disent : « Le jour de la pentecôte (Chavouot), ils étaient ensemble dans le même lieu. Tout d’un coup vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux et ils remplit toute la maison où ils étaient assis… et ils furent tous remplis du Saint-Esprit. » Ac 2, 1-4

Chavouot est l’une des cinq fêtes prescrites par la Tora. La Tora enseigne que Chavouot se célèbre 49 jours après Pessah afin de marquer le moment du don de la Tora sur le mont Sinaï. Ainsi, comme l’enseigne la tradition, sept semaines (chavouot) après la sortie d’Egypte et l’invention de la liberté, Dieu se révéla à son peuple sur le mont Sinaï pour lui donner la Loi. Aux yeux et aux oreilles de tous, les Dix Commandements (les « Dix Paroles ») furent annoncés et l’alliance entre Dieu et les enfants d’Israël scellée.

C’est aussi la « fête des moissons », où l’on apportait au Temple de Jérusalem les prémices de sa récolte, ce qui explique en partie la lecture de la mégillah de Ruth pendant les offices de Chavouot. Ruth se passe en effet pendant la moisson des orges et des blés. Mais, plus important sans doute, si on lit Ruth à Chavouot, c’est peut-être parce que le livre de Ruth nous invite à une relecture de la Tora moins étroite, plus ouverte : Ruth nous pousse à redécouvrir que l’essence même de la Tora, c’est l’amour (hésed), la bonté, la fidélité, la bienveillance. Parce que la hésed, c’est un mouvement d’amour et de compassion qui va bien au-delà de tout ce qui peut être attendu. Sans hésed, tout est bloqué dans le livre de Ruth. Avec la hésed, tout devient possible ; et l’étrangère, fille d’un peuple honni, peut devenir l’exemple même de la convertie et l’arrière grand-mère du roi David et du Messie.

« Pour quelle raison – demande le Midrash Rabba de Ruth (commentaire rabbinique sur le livre de Ruth) – le livre de Ruth fut-il écrit ? Pour nous enseigner combien grand est le mérite de ceux qui agissent avec hésed bienveillance » (RuthR2,14).

La même semaine, cette année, les chrétiens célèbrent la fête de la Pentecôte (un des autres noms de Chavouot, d’ailleurs). Pentecôte, d’un mot grec signifiant « cinquante », cinquante jours après Pâques. Cette année c’est le dimanche 23 mai. Fête qui commémore le don de l’Esprit aux Apôtres (Actes 2, 2-3…) et le début de l’Eglise, selon la promesse de Jésus : « Vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit, qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1,8).

Pour en savoir plus :

Chavouot : Sur le site Massorti.org : un dossier sur Chavouot,

– et, bien sûr, pour la Pentecôte chrétienne : site de l’Eglise de France où vous trouverez tout un dossier pour entrer dans la compréhension de cette fête.

 – pourquoi pas, aller encore au-delà, une méditation pour Pentecôte de l’abbé Alain-René Arbez « L’origine biblique du signe de croix ». (lire ici).

          Hag Chavouot saméah –

         Joyeuses fêtes de Pentecôte !

       Bonnes fêtes à tous

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Conférence de Jacques Ricot : « Qui sauver, l’homme ou le chien ? »

Le Groupe nantais
de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France
vous invite à partager un moment avec

  Jacques Ricot 

Philosophe
Chercheur associé
au département de philosophie de l’université de Nantes

 Il va nous présenter son tout récent ouvrage

«  Qui sauver ? L’homme ou le chien ? « 

Toujours en lien avec la thématique de notre année centrée sur « Création et Ecologie », Jacques Ricot va nous donner l’occasion de nous interroger cette fois sur le statut à accorder aux animaux au sein du vivant.
Après avoir fait un état des lieux des diverses réflexions actuelles sur le sujet, il ouvrira notre réflexion à la question suivante :
 L’homme est-il un animal comme les autres ?
En quoi est-il différent ? 
Dans son ouvrage, Jacques Ricot « …offre au lecteur un bien des plus rares : le moyen de se forger son propre jugement loin des excès manichéens »

 Cette réunion Zoom aura lieu

le jeudi 20 mai à 20h00

Pour participer à la réunion Zoom
vous pouvez vous renseigner au numéro 0670421719
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Qohelet – De Zoom à Youtube

Si vous n’avez pas pu suivre en direct la conférence « De Qohelet à l’Evangile » – donnée sur Zoom par Pierre JOUNEAU le 14 avril, vous avez la possibilité de vous rattraper sur la chaîne Youtube du groupe d’Amitié Judéo-chrétienne de Nantes à l’adresse suivante :

https://www.youtube.com/watch?v=Ot0A78v3q18

ou directement ici.

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Qohelet – Conférence Zoom de P. Jouneau

​ 

Vous êtes invités à venir partager le temps de réflexion que nous propose Pierre Jouneau autour du livre de Qohelet (L’Ecclésiaste)

De Qohelet à l’Evangile

« Vanité des vanités »

« il y a un temps pour tout… »
Pierre Jouneau est bibliste
membre du Conseil d’Administration du Groupe AJCF Nantes
Retrouvons-nous mercredi 14 avril à 18h00 par zoom

Sujet : Conférence  « De Qohelet à l’Evangile

par Pierre Jouneau

Heure : 14 avr. 2021 06:00 PM Paris
 

Pour participer à la réunion Zoom :

vous pouvez vous renseigner au numéro 0670421719

Pour toute information vous pouvez nous contacter ajcfnantes@yahoo.com 
le Blog du Groupe de Nantes    www.ajcnantes.fr

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« Heureux comme un juif en France ? »

C’est la question que pose le rabbin Yann Boissière dans son dernier ouvrage, dont c’est d’ailleurs le titre, avec comme sous-titre : « Réflexions d’un rabbin engagé ».

Il en fera la présentation dans une réunion Zoom, mercredi 24 mars à 18 h.

Présentation du livre sur le site de l’AJCF.

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VisioConférence : Création et Ecologie intégrale, par Fabien Revol

Le programme 2020-2021 de notre groupe AJCF Nantes aborde la thématique  « Création et Ecologie », et dans ce cadre nous avions prévu deux conférences nous permettant d’appréhender le sens à donner à cette Ecologie qui fait tant parler d’elle…

La première a eu lieu en présentiel le 14 octobre, donnée par le rabbin Yeshaya Dalsace.

Aujourd’hui, notre Groupe AJCF, en lien avec le Passage Sainte Croix, propose une visioconférence pouvant, en tant que telle, s’adresser à un public plus nombreux. Elle va nous être donnée par

Fabien Revol

Philosophe et théologien,

Enseignant chercheur à l’Université catholique de Lyon

« L’Evangile de la Création,

au fondement de l’écologie intégrale »

Cette visioconférence aura lieu

le mercredi 13 janvier 2021 à partir de 18h30

Pour plus de renseignements s’adresser à ajcfnantes@yahoo.com

En espérant que nous pourrons  reprendre sans tarder nos activités en présentiel, ce qui n’est malheureusement pas encore possible.

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La circoncision de Jésus, une belle fête disparue…

[Nous reprenons volontiers aujourd’hui, tant le sujet nous paraît important, un article, avec quelques ajouts, sur la circoncision de Jésus, que nous avons déjà publié jadis.]

En ce début d’année, jusqu’en 1974, l’Eglise catholique romaine célébrait la fête de la Circoncision de Jésus, jusqu’au jour où le pape Paul VI la remplaça par la fête de Sainte Marie, Mère de Dieu.

 L’année commence donc par une fête de Marie et non pas par celle de la circoncision d’un petit enfant juif, acte qui inscrivait bien cet enfant dans l’Alliance avec Dieu ! Belle occasion manquée d’insister sur la judéité de Jésus, de rappeler que Jésus était juif et que, comme tout enfant juif, il a été circoncis le huitième jour. Certains rites orientaux (orthodoxes) ont heureusement conservé cette fête au début de janvier.

Curieusement, l’évangile retenu pour ce 1er janvier, fête de Marie, est le passage de Luc, 2,16-21, qui se termine par : « Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception« .

Et pourtant, quel est est le prêtre ou le diacre qui dans son homélie du jour aura fait, ne serait-ce qu’une allusion  à  la circoncision qui insérait l’enfant Jésus dans le peuple de l’Alliance ?

Alors, qu’il nous soit permis de partager le coup de colère de René Guyon, en 2014, sur le blog « Garrigues et sentiers » (blog que nous vous recommendons chaleureusement, et que nous remercions)…

L’article commence ainsi :

« Chers amis Internautes, si j’écris aujourd’hui cet article c’est parce qu’en ouvrant mon mensuel Magnificat je viens d’être pris soudain d’une sainte colère à la vue d’un fait que j’avais oublié. Le voici…

Le 1er janvier, soit 8 jours après Noël dans le décompte ancien, l’Église Catholique Romaine célébrait jusqu’en 1974 la fête de la Circoncision de Jésus. Hélas, trois fois hélas, le pape Paul VI la remplaça alors par la célébration de Sainte Marie, Mère de Dieu .

Exit la manifestation fondamentale de la judéité de Jésus au profit d’une énième fête de la Vierge…

Pourtant, Luc (seul évangéliste à le faire, hélas !) écrit dans son Évangile : « Et lorsque furent accomplis les huit jours pour sa circoncision, il fut appelé du nom de Jésus, nom indiqué par l’ange avant sa conception », car les juifs ne donnaient – et ne donnent aujourd’hui encore – le nom à leur fils qu’au bout de ce délai de huit jours.

Paul de Tarse (saint Paul), juif aussi, parle plusieurs fois de la circoncision, sujet délicat et fort débattu dans les premiers temps de ce qui n’était pas encore l’Église, où les premiers païens convertis se faisaient circoncire. Il développe en particulier le concept de circoncision du cœur (Romains 2,29), mais il « clôt le débat » avec sa proclamation magnifique (Colossiens 3,11) : « Là, il n’est plus question de Grec ou de Juif, de circoncision ou d’incirconcision, de Barbare, de Scythe, d’esclave, d’homme libre ; il n’y a que le Christ, qui est tout et en tout. » …

Mais c’est tout le texte de René Guyon qu’il faut lire :  ici sur « Garrigues et sentiers ». Cela en vaut la peine.

Pour en savoir plus, vous pourrez aussi vous rendre à cette adresse, sur le site de l’Amitié Judéo-chrétienne de France, où trois auteurs reviennent sur le sujet : Michel Remaud, Jean-Pierre Sonnet (avec le rabbin Dvid Meyer) et René Guyon, précisément, allant jusqu’à demander, pour certains exégètes, que l’on revienne sur cette décision.

Ajoutons, pour cette année, une « clé de lecture » sur la circoncision, que nous propose  Roselyne Dupont-Roc, bibliste, dans le mensuel « Prions en Eglise » de janvier 2021 :

« Luc rapporte par un récit ce que Paul rassemble dans une formule dense : « Né d’une femme et soumis à la Loi. » Jésus, le Fils envoyé de Dieu, a vécu pleinement notre humanité et il l’a vécue dans la particularité du peuple de la promesse, un Juif parmi les siens, circoncis le huitième jour selon la Loi de Moïse. Comme l’annonçait déjà le livre des Nombres : le Seigneur a fait briller sur lui son visage. Nous devons méditer cet ancrage du dessein de Dieu dans l’histoire. Pour atteindre l’humanité tout entière dans sa diversité et sa richesse, dans les chemins religieux divers qui conduisent chacun en quête de la vérité d’un amour qui se donne à tous, il a choisi de se communiquer pleinement à nous dans l’aventure inouïe du peuple d’Israël. »

En ce 2 janvier,  nous ne voulons pas vous quitter sans vous souhaiter une excellente année 2O21, malgré le virus, qui va bien finir par nous laisser tranquilles, nous l’espérons,… une année pleine de rencontres, de convivialité, de découvertes.

EXCELLENTE ANNEE 2021

à toutes et à tous

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Noël 2020

Noël est sans doute la plus connue des fêtes chrétiennes, célébrée dans la nuit du 24 au 25 décembre presque partout dans le monde, aussi bien par des croyants que des non croyants.

Chez les chrétiens Orthodoxes :

« Dès le IV° siècle, les Eglises d’Orient célébraient la naissance de Jésus le 6 janvier. Cette fête de Noël orthodoxe commémorait à la fois la manifestation de la naissance du Christ aux bergers et aux mages et la manifestation du Christ à son baptême. C’est la solennité de la manifestation de Dieu. Elle marquait aussi le retour de la lumière divine.- Actuellement, les patriarcats de Constantinople et d’Antioche et l’Eglise de Grèce célèbrent la naissance de Jésus et la visite des mages le 25 décembre parce qu’ils ont adopté le calendrier grégorien. Les Eglises russes, serbes, arménienne, copte et ethiopienne célèbrent la naissance de Jésus et la visite des mages le 7 janvier (13 jours après le 25 décembre), parce qu’elles ont gardé le calendrier julien. »

Chez les chrétiens Protestants :

« Les Églises protestantes ont trois cultes : la nuit, à l’aube et le matin, qui tous les trois peuvent inclure la célébration de la Cène. En 1560, au moment de la Réforme, les protestants se refusent à représenter la Nativité par une crèche comme les catholiques. Ils préfèrent développer la tradition du sapin, arbre qui symbolise le paradis d’Adam et Ève et la connaissance du bien et du mal. »

(extraits du site du Cybercuré )

Eclairages dans le Premier Testament :

Livre d’Isaïe

Eh bien ! Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l’appellera Emmanuel. (Is 7, 14-15)

Oui ! un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l’insigne du pouvoir est sur son épaule ; on proclame son nom : « Merveilleux-Conseiller, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix ». (Is 9,5)

Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l’Esprit du Seigneur, esprit de sagesse et d’intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur, son inspiration est dans la crainte du Seigneur… (Is 11,1-9)

Livre de Michée

Parole du Seigneur : Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que je ferai sortir celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens, à l’aube des siècles. (Mi 5, 1)

La naissance de Jésus dans les Evangiles : voir les premiers chapitres des évangiles de Matthieu (1 et 2) et de Luc (1 et 2)

Accueillons maintenant ce message de Noël envoyé le 19 décembre 2013 par le

« Conseil d’Eglises chrétiennes en France » :

« Vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire »  (Luc 2,12)
« Il s’agit de la parole de vie » (1 Jean 1b)

« Le nouveau-né de Bethléem est la Parole de vie envoyée pour faire route fidèlement avec nous. Depuis l’aube des temps cette Parole de vie féconde l’histoire et transforme l’humanité. Par son amour Dieu choisit de naître dans l’humilité et ouvre ainsi un avenir d’espérance. Que nous puissions, tous ensemble, à sa suite, être des hommes et des femmes qui mettent leur confiance dans sa parole et sa promesse.

Aujourd’hui, cette Parole de vie est en contraste complet avec les flots de mots qui nous submergent : des paroles qui ne donnent ni vie, ni sens, ni avenir ; des paroles qui virevoltent mais qui n’accrochent pas. Trop souvent un déchaînement de paroles stigmatise l’autre avec des agressions verbales et racistes. Nous ne nous reconnaissons plus dans une parole publique qui se contredit et qui ne se concrétise pas par des actes.

En cette fête de Noël, Jésus-Christ, Parole de vie, vient dans le monde au milieu des joies et des détresses de notre époque. Cette Parole résonne avec amour : elle gémit pour la paix avec les réfugiés syriens, elle prend le chemin de l’engagement avec les exclus de nos cités, elle chuchote le réconfort et la réconciliation aux oreilles des personnes aux prises avec la violence en Centrafrique, en Irak, en République démocratique du Congo, en Égypte…

Jésus-Christ est la Parole de vie dans laquelle nous nous retrouvons, Il est la réponse à nos attentes, Il élève les petits, Il relève ce qui était perdu, Il apporte la paix. Il appelle les chrétiens de toutes les Églises à une écoute véritable de Dieu et à une solidarité avec tous les hommes : les plus démunis, les plus pauvres, les plus indifférents. L’amour humble et transformateur du nouveau-né de Bethléem se répand dans le monde par le témoignage d’hommes et de femmes qui vivent habités de sa promesse.

Ensemble mettons-nous en route pour annoncer la bonne nouvelle d’une parole de vie pour l’humanité de notre époque contemporaine : une espérance nous est offerte, un avenir nous est ouvert, un Sauveur nous est donné. »

Paris, le 19 décembre 2013

Pasteur François CLAVAIROLY – Métropolite EMMANUEL – Mgr Georges PONTIER co-présidents

Un post sur ce blog n’y suffirait évidemment pas. Alors, pour en savoir plus sur la fête de Noël, l’origine et l’histoire du jour de Noël, cliquer ici.

Joyeuse fête de NOEL à toutes et à tous

Et tant que nous y sommes, puisque l’année va basculer, et que nous avons une semaine de vacance,

Excellente année 2021 à toutes et tous

et qu’elle soit, autant que posssible,  meilleure que la précédente !

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