Lis, lisons, lisez…

Des juifs troqués contre des  cochons, il fallait oser, non ?  C’est pourtant ce qui s’est fait en Roumanie, et par l’État roumain, des années 1950 jusqu’à la chute de Ceaucescu (1989), pour pallier l’inaptitude du régime à nourrir sa population.

Sonia Devillers raconte, dans son ouvrage « Les Exportés » comment ses grands-parents maternels et sa mère alors âgée de quatorze ans ont dû fuir en 1961 la Roumanie communiste qui monnayait ses Juifs.
Sonia Devillers, est journaliste, chroniqueuse et animatrice de radio, sur France Inter principalement, ayant l’économie, la culture et les médias comme sujets de prédilection.

Voici la quatrième de couverture  de son ouvrage Les Exportés :

« Ma famille maternelle a quitté la Roumanie communiste en 1961. On pourrait la dire « immigrée » ou « réfugiée » . Mais ce serait ignorer la vérité sur son départ d’un pays dont nul n’était censé pouvoir s’échapper. Ma mère, ma tante, mes grands-parents et mon arrière-grand-mère ont été « exportés » . Tels des marchandises, ils ont été évalués, monnayés, vendus à l’étranger.

Comment, en plein coeur de l’Europe, des êtres humains ont-ils pu faire l’objet d’un tel trafic ? Les archives des services secrets roumains révèlent l’innommable : la situation de ceux que le régime communiste ne nommait pas et que, dans ma famille, on ne nommait plus, les juifs.

Moi qui suis née en France, j’ai voulu retourner de l’autre côté du rideau de fer. Comprendre qui nous étions, reconstituer les souvenirs d’une dynastie prestigieuse, la féroce déchéance de membres influents du Parti, le rôle d’un obscur passeur, les brûlures d’un exil forcé. Combler les blancs laissés par mes grands-parents et par un pays tout entier face à son passé. »

A découvrir

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Une exposition de peinture, ça vous dit ?

Jean-Pierre HANEL, membre de l’AJCF groupe de Nantes, a enseigné la littérature au lycée dans sa vie professionnelle mais c’ est aussi un artiste. qui peint et qui expose, à Nantes et ailleurs… 
Jean-Pierre, chaque année, crée aussi le support du programme du groupe AJCF de Nantes.
Du 16 juin au 15 juillet, Jean-Pierre HANEL expose à la Galerie TRèS, 3, rue Bossuet à Nantes. Il expose en compagnie d’un autre artiste, Rycho Swierad. La galerie est ouverte aux heures indiquées ci-dessous. Notez bien ce qui va se passer chaque jour, et particulièrement le week-end, sachant que chaque vendredi l’exposition se renouvelle du tout au tout.
Ne manquez pas d’y faire une petite visite !
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Rencontre inter-régionale

Deux grandes activités hyper importantes !

parce que deux grands anniversaires sont à commémorer!

En plus c’est le même jour :  rencontre inter-régionale de l’AJCF, d e l’Ouest mais pour fêter vraiment un MEMORIAL, il s’agit de fêter les 75 ans de la création de l’AJCF et dans le même temps de faire mémoire de la disparition de Jules Isaac il y a 60 ans.

C’est un beau moment de joie, de fraternité et d’échanges que nous aimerions vivre avec vous.
Tout cela se passera à ANGERS le 11 juin 2023
 
Quelques précisions  :
 
 
Une grande journée pour échanger, pour faire mémoire de Jules ISAAC notre fondateur,et aussi pour se réjouir des 75 ans de l’AICF.
AMITIE JUDEO CHRETIENNE DE FRANCE
Journée des 75 ans de l’AJCF et 60e anniversaire de la mort de
l’historien et fondateur de l’AJC Jules Isaac organisée par les groupes
d’Angers,de la Roche sur Yon, de Nantes et de Rennes
11 juin 2023 au Centre diocésain Saint-Jean
36 rue Barra
49 100 Angers
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Ascension, c’était hier. Chavouot-Pentecôte, c’est demain, mais ensemble !

Il y a quelques jours, pour les chrétiens c’était la fête de l’Ascension, qui célèbre la montée de Jésus vers Dieu son Père. Elle est fêtée en France le jeudi de l’Ascension, quarante jours après Pâques. Mort et ressuscité, il quitte ses disciples tout en continuant d’être présent auprès d’eux, mais différemment. Il promet de leur envoyer une force, celle de l’Esprit-Saint.

Ecoutons Marc Durand, sur le site du blog « Garrigues et sentiers« 

« 40 jours ont été donnés pour laisser le temps de prendre la mesure de l’événement (entre Pâques et l’Ascension). Les disciples devaient comprendre que désormais s’ouvraient des temps nouveaux, le vieux monde était renouvelé totalement. Il a fallu quarante ans au désert pour que le peuple digère sa libération effectuée par Dieu, 40 jours dans l’Horeb à Elie pour intérioriser sa mission, 40 jours à Jésus pour se préparer après son baptême. 40 jours ont paru nécessaires pour que les disciples se fassent à cette idée que le Jésus qu’ils avaient côtoyé était devenu le Christ. Que c’était maintenant à eux de partir vers la Galilée. On peut remarquer d’ailleurs que le succès était mitigé, ils en étaient encore à se fixer sur le royaume d’Israël ! Heureusement que Jésus leur promet l’Esprit pour les déboucher ! Pour cela ils doivent venir à Jérusalem une dernière fois, d’où la recréation du monde est partie, où est né le Nouveau Monde issu de la Croix. Puis ils seront envoyés jusqu’aux confins de la Terre…
… La question qui se pose à nous est celle de notre foi en cet autre monde inauguré à Pâques. Quels sont nos critères de jugement, quelle direction prennent nos vies ? Ce monde nouveau qui est instauré n’est pas une éternité sans saveur, il est fini, le temps compte. Nos vies sont finies, mais le monde aussi. Les récits apocalyptiques ne sont pas là pour nous faire peur, mais pour nous empêcher de nous endormir dans une douceur de vivre…puisque Jésus est ressuscité et qu’il nous attend. Le rappel que ce nouveau monde a un but qui n’est pas renvoyé à l’infini, nous oblige à agir dès maintenant, ce que nous ne ferons pas ne sera pas fait, le verre d’eau que nous n’aurons pas donné ne sera pas donné. Peut-être pourrions-nous profiter de ce que nous ne pouvons pas nous consoler par nos belles cérémonies dans nos belles Églises pour décider de ce qui est important, dès maintenant, dans notre dévouement au Christ ressuscité. »

Car tout est possible avec la force de l’Esprit Saint, donné à la Pentecôte.

La Pentecôte : 50 jours après Pâques, Chavouot : 50 jours après Pessah ! Et justement cette année, comme l(an dernier, Pentecôte et Chavouot coïncident.

Chavouot, c’est vendredi 26 mai 2023 et samedi 27 , où se fait la lecture du livre de Ruth) : (début : jeudi soir 25 mai)

Et le dimanche de Pentecôte pour les chrétiens, c’est dimanche 28 mai 2023 avec des célébrations qui commencent aussi le samedi soir 27 mai.

Pentecôte ? Chavouot ? Quel est donc le  lien entre ces deux fêtes ?   Le livre des Actes situe explicitement le don de l’Esprit Saint sur les apôtres en ce jour de la fête  de Chavouot

Les Actes des Apôtres nous disent : « Le jour de la pentecôte (Chavouot), ils étaient ensemble dans le même lieu. Tout d’un coup vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux et il remplit toute la maison où ils étaient assis… et ils furent tous remplis du Saint-Esprit. » Ac 2, 1-4

Rien de mieux, pour comprendre Chavouot et Pentecôte, que de vous rendre sur le site de l‘Amitié Judéo-Chrétienne de France, (ici),  sans tenir compte des dates qui sont évolutives chaque année,où deux articles vous feront entrer dans la compréhension de ces deux fêtes :

 – un article de Anne-Marie Dreyfus sur Chavouot : « La Torah, un don inappropriable »  (lire ici). (les dates sont celles de 2018)

– une présentation de la Pentecôte (lire ici) et une méditation pour Pentecôte de l’abbé Alain-René Arbez « L’origine biblique du signe de croix ». (lire ici).

Et la question spécifique du lien entre Pentecôte et Chavouot est explicitement posée sur le site de l’Eglise de France (un article à ne pas négliger) .

Bonnes fêtes à tous

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Yom haShoah

La sirène entendue aujourd’hui dans tout le pays d’Israël marque le début des principales cérémonies de Yom haShoah, qui ont commencé la veille avec la cérémonie officielle en présence du président israélien au musée de la Shoah de Yad vaShem à Jérusalem. Des cérémonies se dérouleront dans tout le pays, notamment dans les écoles, les institutions publiques, les bases militaires et les entreprises, tout au long de la journée, mais aussi dans le monde entier.

Initialement conçue par l’Etat d’Israël pour rendre hommage aux insurgés du ghetto de Varsovie et aux partisans juifs dans lesquels ils voient autant de frères d’armes ou précurseurs des pionniers de la nation israélienne, la journée s’étend à mesure de la compréhension du phénomène à l’ensemble des victimes de la politique nazie d’extermination du peuple juif, et présente Israël comme le seul refuge véritable des Juifs dans le monde. Elle dresse par conséquent un bilan annuel de la prévalence de l’antisémitisme dans le monde.

La commémoration se tient généralement le 27 du mois hébraïque de nissan (entre le début du mois d’avril et celui de mai selon les années) dans le calendrier hébraïque.
Elle donne lieu en Israël à diverses cérémonies civiles, la principale se tenant à Yad vaShem, et à d’autres coutumes, dont les sirènes du souvenir et la marche des vivants, observées par l’ensemble de la population juive israélienne, à l’exception de certains milieux orthodoxes et haredim.

Le Yom haShoah est aussi célébré dans les communautés juives de la diaspora, quelle que soit leur obédience. En France, depuis 1991, c’est le rabbin Daniel Farhi qui a initié puis institué une lecture publique des noms des déportés juifs de France à partir du Mémorial de Serge Klarsfeld recensant les noms des 76 000 déportés juifs de France. De 1991 à 2006, cette lecture ininterrompue se déroulait pendant 24 heures sur la place des Martyrs Juifs du vélodrome d’Hiver (Paris 15e). Depuis 2007, elle se déroule au mémorial de la Shoah, 17 rue Geoffroy-l’Asnier (Paris 4e) sous l’égide de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah en partenariat avec les FFDJF, (Fils et filles de déportés juifs de France), le Consistoire et le MJLF (Mouvement juif libéral de France).

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Une conférence sur « La France et les Juifs polonais »

L’Amitié Judéo-Chrétienne de France, groupe de Nantes, vous propose une conférence sur le thème de

La France et les Juifs polonais

L’accueil des juifs polonais en France au cours des XIXe et XXe s. Leur intégration mais aussi la déportation pendant la 2ème guerre mondiale, leur contribution au rayonnement économique, scientifique et culturel de la France.

La conférence sera donnée par

M. Jean-Bernard LUGADET

conférencier, membre du Conseil d’Administration de l’Association CZESC Nantes-Pologne

Dimanche 30 avril 2023 à 15 h 00

Salle des Syndicats,

4  place de la gare de l’Etat – 44000 NANTES

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La grande Semaine de Pessa’h à Pâques

Comme chaque année,  c’est un grand moment que nous sommes invités à vivre dans chacune de nos communautés : Pessa’h pour nos frères juifs – et la Semaine Sainte des chrétiens qui culmine à la fête de Pâques.

Petite particularité cette année, malgré la différence des calendriers,  juifs et chrétiens célébreront la fête la plus importante de leur culte la même semaine,  Pessa’h ayant lieu pendant la Semaine sainte des chrétiens, et plus précisément le jeudi  saint (pour les chrétiens).

Pessa’h (la Pâque en hébreu), est une des trois fêtes de pèlerinage du calendrier juif. Elle début le 15ème jour du mois de nisan (début la veille au soir 14 nisan) et se poursuit sept jours durant en Israël et huit en Diaspora.

Célébration cette année du , jeudi  06 avril au jeudi 13 avril 2023, avec un premier seder dès mercredi soir,  Nous sommes donc en plein dans la Semaine Sainte des chrétiens, qui trouvera son couronnement le dimanche de Pâques 9 avril. (Il est intéressant de noter que cette année nous nous trouvons dans une configuration des deux fêtes proche de celle qu’ont dû vivre Jésus et ses apôtres, membres de la communauté juive de leur temps.)

Pour vous présenter cette fête de Pessa’h, il est bon d’entrer dans le texte de Dominique de La Maisonneuve, prix AJCF 2012 avec Louise-Marie Niesz, dans son ouvrage : « Le Judaïsme », aux éditions de l’Atelier (p. 113-114) :

« Selon la Torah, la Pâque doit toujours avoir lieu au printemps, le quatorze du mois de Nisan (Ex 12,6) mois de la sortie d’Egypte (Ex 23,15) : « Observe le mois d’Abib (des épis, en cananéen, le premier mois de l’année, c’est-à-dire Nisan) et célèbre la Pâque pour le Seigneur, ton Dieu » (Dt 16,1). Pour permettre ce rythme annuel avec des mois lunaires, on en ajoutait tous les deux ou trois ans, un treizième aux douze des années habituelles.

Aux temps bibliques, les nomades fêtaient, à cette saison, deux événements concomitants : l’un agricole, le début de la moisson d’orge; l’autre pastoral, le sacrifice d’un agneau consommé en famille.

Sur ces réalités significatives du renouveau de la nature, la tradition biblique va greffer un événement historique : la sortie d’Egypte. C’est un événement capital, fondateur du peuple, car il le fait passer – Pâque- Pessah – passage – de la servitude à la liberté. [Pessa’h indique aussi le fait que l’ange exterminateur soit passé par-dessus les portes des israélites marquées du sang de l’agneau. (Ex 12,13. 26-27) NDLR ].  Comme le printemps, c’est le retour à la vie après la mort de l’esclavage, un renouveau opéré par Dieu lui-même, désormais Sauveur pour son peuple : « C’est moi le Seigneur, ton Dieu qui-t’ai-fait-sortir-du-pays-d’Egypte » ((Ex 20,2).

Bien qu’il y ait un office synagogal propre à Pessah, le rite principal se déroule autour de la table familiale. A la tombée de la nuit, le Seder – repas rituel – rassemble la famille et souvent bon nombre d’amis. Ce repas se déroule selon un certain ordre, c’est le sens du mot seder, véritable liturgie dont le développement est consigné dans la Haggadah – récit – de Pessah. Il commence par une question posée par l’enfant le plus jeune, dès qu’il est en âge de questionner : « Qu’il a-t-il de particulier ce soir ? » En effet, dans un décor festif, il découvre sur la table des ingrédients inhabituels. Entre autres, des pains non levés – matsot – qui rappellent la hâte avec laquelle il avait fallu prendre ce repas (Ex 12,11) ; des herbes amères, comme le goût que l’on conserve de la servitude d’Egypte ; un mélange de pommes et de noix pilées pour représenter le mortier que les enfants d’Israël furent condamnés à fabriquer ; de l’eau salée symbolisant les larmes qu’arrache l’énumération des plaies d’Egypte. On ne peut se réjouir de la mort de ses ennemis…

Cette question posée par l’enfant : « Que se passe-t-il donc ce soir ? » donne l’occasion au père de famille, ou à un autre adulte, de faire mémoire du récit biblique, enrichi des commentaires de la tradition orale sur la servitude d’Egypte et la libération du peuple par Dieu.

On chante les psaumes du Hallel – louange – (Psaumes 113 à 118) ; on souhaite de se retrouver : « L’an prochain à Jérusalem« , évoquant par là l’impatiente attente du Messie. Des cinq coupes de vin rituelles, la cinquième reste pleine pour le ‘prophète Elie’ qui, selon la tradition, reviendra avec le Messie.

Parce qu’elle a donné naissance au peuple, cette libération en est l’événement fondateur. Elle demeure le symbole de toutes les libérations, de tous les saluts, passés et à venir, que Dieu ne cesse d’accorder à chacun : « Chaque juif doit se considérer comme s’il était lui-même, aujourd’hui, sorti d’Egypte » (Mishnah de Pessah 10,5) »         « Le Judaïsme, p. 113-114

Comment ne pas voir le lien avec la fête chrétienne de Pâques ?

La fête chrétienne de Pâques trouve en effet ses racines dans la fête juive de la Pâque. (voir le site du Cybercuré).

Après tous les événements de la Semaine Sainte, qui commence avec le dimanche des Rameaux et de la Passion, ce 2 avril  2023,  événements qui eurent lieu au début de notre ère dans le cadre de la célébration de la Pâque juive, la fête de Pâques célèbre la résurrection du Christ, sa victoire sur la mort qui est l’élément central de la foi chrétienne. En même temps elle nous fait participer à sa résurrection en célébrant notre passage de la mort à la vie. C’est la bonne nouvelle de la victoire de la vie. Pâques est une fête que l’on célèbre dans une joie communicative. « Ce jour que fit le Seigneur est un jour de joie, Alléluia ».

A relire : un article de Juliette Gauffriau paru sur le site du diocèse de Nantes et repris par le site de l’Eglise de France : ici. : « Pâque juive et Pâques chrétiennes »

Pourquoi un « s » au mot Pâques : allez donc voir ici

Cette année Pâques est donc célébré le dimanche 9 avril, par les Catholiques et les Protestants et le 16 avril par les Orthodoxes.

Vous fréquenterez certainement aussi avec profit le campus numérique juif Akadem, qui vous propose des tas de possibilités d’information et de formation. Ne manquez pas cet échange entre Julien Darmon, professeur de Talmud et Antoine Guggenheim, docteur en théologie, sur le thème : « Comment Pessa’h est devenu Pâques : le Seder au temps de Jésus ». A voir ici.

Hag Pessa’h saméah – Joyeuses fêtes de Pâques

 

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Journée nationale de lutte contre l’antisémitisme

Dans le cadre de la Journée nationale de lutte contre l’antisémitisme organisée le dimanche 19 mars 2023 par  l’Amitié Judéo-chrétienne de France, le groupe de Nantes s’associe à la réflexion menée à Paris par l’AJCF (fichier joint ci-dessous en bas de page).

Ecoutons d’abord Jean-Dominique Durand, président de l’AJCF :

« Le 19 mars 2012, pour la première fois depuis 1944, des enfants juifs, Gabriel et Arié Sandler et Myriam Monsonégo ont été assassinés dans leur école à Toulouse, avec Jonathan Sandler. Ils ont rejoint le million et demi d’enfants disparus dans l’enfer des camps nazis. Ils sont l’expression même du Crime contre l’Humanité tel que le définissait André Frossard : « tuer quelqu’un sous prétexte qu’il est né ». Ils illustrent la crainte exprimée par Primo Levi qui disait : « L’idée d’un nouvel Auschwitz n’est certainement pas morte, comme rien ne meurt jamais. Tout resurgit sous un jour nouveau, mais rien ne meurt jamais. »

Dans un contexte de réaffirmation d’un antisémitisme décomplexé et de réécriture de l’histoire, l’Amitié Judéo-Chrétienne de France affirme avec ses partenaires, et avec ses quarante Groupes locaux répartis dans toute la France, sa volonté de lutter ensemble contre ce virus qui empoisonne la société en interrogeant l’engagement de tous dans ce combat vital. »
Jean-Dominique Durand
Président de l’AJCF

Le groupe de Nantes propose de partager un moment d’exception avec

Hélios AZOULAY,

dimanche 19 mars à 15 h

au CCAN, 6 impasse Copernic à Nantes

Hélios Azoulay, bien connu dans le monde artistique de la Communauté juive (et au-delà) est un écrivain, musicien puisqu’il joue de la clarinette et du piano. Il a écrit plusieurs ouvrages dont un très beau livre sur la musique dans les camps « L’Enfer aussi a son orchestre ». C’est de cela dont il va nous parler en illustrant son propos par des intermèdes musicaux. Il sera accompagné par Marielle Rubens pour la partie chantée.

Programme de la journée nationale à Paris

 

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Une conférence du Rabbin Bendavid

A propos de Pourim et de la reine Esther

Esther !

Qui est donc cette femme qui a sauvé son peuple au péril de sa vie ?
A l’occasion de Pourim, le Groupe nantais de l’AJCF vous invite à venir écouter 

la conférence de Monsieur le Rabbin Ariel Bendavid

                                                                  rabbin de la Région Bretagne et Pays de Loire

« Une seule femme peut sauver tout un peuple »

 jeudi 9 mars 2023 à 15h00 
au Centre Culturel André Neher, impasse Copernic à Nantes
Parce que la reine Esther a sauvé son peuple, la fête de Pourim est une fête joyeuse au cours de laquelle les membres des Communautés juives se réjouissent en festoyant et en se déguisant…

La conférence sera suivi d’une « Collation de Pourim »  au cours de laquelle 

nous vous proposerons les pâtisseries traditionnellement dégustées à l’occasion de cette fête.

Nous souhaitons que ce moment soit convivial et joyeux.

Venez nombreux.  Apportez votre bonne humeur et déguisez vous si vous le souhaitez !!!

Paf   :     adhérent AJCF Nantes    5 €             non adhérent                    8 €                

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Lis, lisons, lisez…

Nous vous avons parlé du livre témoignage de Léon Placek : « J’avais 10 ans à Auschwitz« . Nous vous proposons ici d’autres témoignages de jeunes enfants rescapés de Bergen-Belsen  et d’Auschwitz.

« Pour que tous nous sachions et n’oubliions pas ce que fut la Shoah ».

 

L’enfant des camps

Arrêtée en 1942 avec sa mère sur la ligne de démarcation, Francine Christophe est encore une enfant. Elle a presque neuf ans, l’âge des jours heureux, quand elle est rattrapée par la folie nazie. Interrogée par la Gestapo, ballottée de camp en camp à travers la France, elle est déportée en mai 1944 à Bergen-Belsen. À son retour, quand elle essaye d’expliquer à ses camarades de classe ce que la guerre lui a fait, celles-ci la regardent, gentiment, mais l’air de penser : elle est folle. Alors la jeune Francine ne parle plus du cauchemar.
Aujourd’hui, les mots refont surface. Francine Christophe raconte ce qu’elle a vu et connu. Les coups, le froid, la faim. Les enfants qu’on entasse dans des wagons à bestiaux. La maladie et la mort. Les travées boueuses où les cadavres pourrissent. La cruauté. Mais aussi l’amour, celui d’une mère et de sa fille, indéfectible, qui résiste à la guerre. Et des miracles, comme ce bébé qui voit le jour dans l’enfer et survit grâce à l’entraide des femmes.

Pour que tous nous sachions et n’oublions pas ce que fut la Shoah.

Francine Christophe témoigne avec précision, inlassablement. La Croix.

Les sœurs d’Auschwitz

« Je veux que vous me promettiez et que vous promettiez chacune à vos deux sœurs de toujours veiller les unes sur les autres. Que vous ne laisserez rien vous séparer. Compris ? »

Slovaquie, 1942. Les années ont passé depuis que Livia, Cibi et Magda Meller ont fait ce serment à leur père. Car dans une Europe désormais à feu et à sang, chaque jour est un sursis pour les trois adolescentes juives.
Pourtant, quand Livia est arrêtée par les nazis, Cibi tient sa promesse et suit sa sœur dans l’enfer d’Auschwitz, où elles seront bientôt rejointes par Magda.
Confrontées à l’horreur et à la cruauté du camp, les trois sœurs vont formuler un nouveau vœu. Celui de survivre. Ensemble.
Après son best-seller Le tatoueur d’Auschwitz, Heather Morris nous livre un nouveau roman bouleversant tiré de témoignages exceptionnels

La petite fille qui ne savait pas haïr

Comment grandir à Auschwitz ? C’est le terrible destin de Lidia Maksymowicz, déportée avec sa mère à l’âge de 3 ans, en décembre 1943, au camp d’Auschwitz-Birkenau. Elle échappe aux chambres à gaz pour devenir cobaye du docteur Mengele. Elle survit. À la libération du camp, sa mère disparaît dans les épouvantables marches de la mort. Confi­ée à une famille polonaise, Lidia commence une nouvelle vie à l’ombre du camp abandonné qui devient parfois un terrain de jeux… Malgré les années, Lidia ne cesse d’espérer retrouver sa mère un jour. Celle-ci est bien vivante et, dans les ruines d’une Europe que déchire le rideau de fer, elle est à la recherche de sa fi­lle.

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